Le baiser de la mort
Notre jardin n'est pas "tiré au cordeau". Il y a des murs en pierre sèche, des recoins, des herbes folles. A la belle saison, les lézards se baladent, se poursuivent. Certains restent au soleil immobiles, à l'affût d'insectes qui passeraient à leur portée.
La chatte de la maison leur courait après quand elle était toute jeune, un peu moins maintenant.
Mais là, c'est une petite couleuvre à collier qui était à l'affût. Et le lézard a vu son statut passer de "chasseur" à "proie". Après cette photo, la couleuvre est partie tranquillement avec sa proie, la tête haute pour que le lézard ne puisse pas s'agripper aux herbes.
La logique de la nature voudrait que la couleuvre, bien à l'abri dans un recoin, réussisse à avaler le lézard et le digère tranquillement pendant au moins une semaine. Mais peut-être le lézard a-t-il pu s'échapper ?
